Le Temps des cerises

Editions de poésie
Poésie étrangère
Poésie contemporaine

Type de livres : Poche

Mode de diffusion : librairie et vente par correspondance

Année de création  : 1993

Nombre de parutions par an : 50

Tirage moyen : 500 ex

Accepte de recevoir des manuscrits

Editeur : Francis Combes
Tél : 01 42 01 45 99
contact@letempsdescerises.net

Contact

47 avenue Mathurin Moreau

75019

Paris

D'Espagne et d'ailleurs

1er juin 2021

D’Espagne et d’ailleurs

Avant aussi, bien avant la révolte des ombres, bien avant que des plumes en feu ne tombent sur le monde et qu’un oiseau puisse être tué par un iris. Avant, avant que tu m’aies demandé le chiffre et le lieu de mon corps. Bien avant le corps. À l’époque de l’âme. Quand tu fondas sur le front sans couronne du ciel la première dynastie du rêve. Quand, en me regardant dans le néant, tu inventas le premier mot. Alors, notre rencontre.
Traduit de l’espagnol et présenté par Claude Couffon. Toute une vie de (…)

Ressusciter quand même - Le matérialisme orphique de Stéphane Mallarmé

4 février 2021

Ressusciter quand même - Le matérialisme orphique de Stéphane Mallarmé

La grande étude d’Alain Lipietz permet d’en finir avec la vision d’un Mallarmé « qui n’aurait scruté d’autre horizon que celui du langage » (comme écrit Bertrand Marchal, actuel grand éditeur de Mallarmé). Mallarmé a quelque chose à dire, il parle aux hommes et aux femmes de notre temps et, même si l’auteur a de fortes réticences envers son élitisme, il tient son message pour essentiel.
Alain Lipietz nomme « orphique » cette poésie. Mallarmé y ajoute une dimension propre : son athéisme, son matérialisme. Ce (…)

Cévennes – Cevenas

15 juillet 2020

Cévennes – Cevenas

Nouvelle édition bilingue français-occitan Traduction d’Aurélia Lassaque.
Depuis la froideur des hautes terres de Lozère jusqu’aux vallées ensoleillées des Cévennes, des Camisards aux luttes des mineurs de la Grand-Combe ou de Ladrecht, Cévennes ou Le ciel n’est pas à vendre est un chant d’amour pour le pays, sa nature et son histoire.
« Francis Combes ne se paie et ne nous contente pas d’images. Sa terre revécue se dépense en présence. Sans éclat vain. Selon cette volupté étroite de vivre, ce plein dans (…)

Un miroir au cœur du brasier

4 juin 2020

Un miroir au cœur du brasier

Faute d’identité
Guerres, bombardements, massacres Y survivre n’est pas assez
Passeurs, frontières, mers
Les franchir ne suffit plus
Nos couards despotes encostardés ont perdu leur humanité, un matin, en laçant leurs sou- liers
Comment reconnaîtraient-ils la vôtre ?
Vous êtes un dossier
On parle de vous comme d’une fuite d’eau, d’une infiltration
On parle de vous
en assemblée de copropriétaires
On vous a même trouvé un nom commun Migrants
Faute (…)

Ô toi qui le savais

26 mai 2020

Ô toi qui le savais

L’amour, pour parodier Clemenceau, est sans doute une chose trop sérieuse pour être laissée aux seuls amoureux. Encore moins aux poètes, qui trafiquent tout ce qu’ils touchent. A qui se fier ? N’ayant pas d’idée préconçue sur la question, j’ai comme tout un chacun essayé de voir ce qu’il en était. Dans diverses passions. Je veux dire : pas uniquement dans la passion sentimentale ou érotique (ou les deux). Suis-je plus avancé ? A vous de voir (de lire plutôt). Une chose est sûre : comme en (…)

Fleury l'été

27 avril 2020

Fleury l’été

Les meilleures figures en sport comme en littérature, ne se voient pas immédiatement mais apportent de la force à la performance, du rêve aux spectateurs. Lucienne Deschamps publie aujourd’hui Fleury l’été, où l’on entend tout un champ des possibles qui convient bien à ce recueil. « Fleurit l’été » bien sûr, dans la tête parfois des prisonniers, femmes ou homme, à qui elle donne des ateliers de théâtre et de chanson, « Fleury l’était », avec ce « l’ » mystérieux, ce que l’expérience a pu provoquer en elle, en (…)

Le désespoir est trop facile

5 mars 2020

Le désespoir est trop facile

traduit de l’arabe par Maram al-Masri
Le poète et peintre Monzer Masri a fait le choix de rester en Syrie et de continuer à vivre parmi les siens, parmi les gens de Lattaquié, ce port méditerranéen qui est sa ville. Ce choix n’est pas simple mais il ne s’imagine pas vivre ailleurs et, dit-il, « Je crois que la poésie qui mérite ce nom est la poésie qui aide les gens dans leur recherche diligente et dure, depuis le moment de leur naissance jusqu’au moment de leur mort, leur quête du bonheur. » Monzer (…)

Génération Poésie debout

20 juin 2019

Génération Poésie debout

Novembre 2017 … Vingt poètes français de moins de quarante ans participent à la soirée « Dernier métro pour la poésie », en clôture de la Biennale des poètes en Val-de-Marne. Pour sa dernière édition, avant sa mise à mort par les politiques d’austérité et le renoncement des élus, ce festival international (fondé en 1990 par Henri Deluy et que dirigeait Francis Combes) avait décidé de donner la parole à la jeune génération de la poésie française. L’anthologie présentée ici est issue de cette rencontre. Elle (…)

Mer libre et autres lieux imaginaires

16 mai 2019

Mer libre et autres lieux imaginaires

« Un poète sans poésie se réveille et part à la rencontre de figures humaines qui habitent son île ou sa tête, ou un autre monde qui traverse celui-ci, celui d’élusifs et rapides cafards qui l’accueillent dans leur troupe.
Commentant la route il revient sur son poème qui est ce voyage, et qui le mène. C’est dans ce cadre d’une réalité qui nous fuit dans les éléments et les mots, et dans un lieu concret que nous touchons qu’apparaissent Pays et Ville, et en leur sein quelque chose d’encore plus (…)

Anthologie des femmes poètes du monde arabe

7 mars 2019

Anthologie des femmes poètes du monde arabe

Contrairement à ce que l’on imagine peut-être, le paysage poétique des femmes du monde arabe est riche. Déjà, dans l’histoire de la culture arabe classique, plusieurs femmes ont fait entendre leur voix à travers la poésie. Au XXe siècle, en liaison avec le mouvement de libération et de modernisation des sociétés arabes, des femmes sont réapparues. Les plus fameuses sont l’Irakienne Nazik al-Malaïka, la Palestinienne Fadwa Touqan, les Syriennes Colette Khoury ou Ghada Al Saman…Mais on peut constater ces (…)

Poème
de l’instant

Alejandro Jodorowsky

C’est comme ouvrir un menhir avec les mains

Cessez de chercher, vous êtes la porte
et les gardiens qui en interdisent l’accès.
Chaque pas vous éloigne du nombril
chimères assoiffées d’aventure.
Vous croyez que le mariage vous libère de la mort
ou que l’argent vous marque dans la hiérarchie divine.
Cessez de chercher, la conscience est le philtre magique,
L’œil capable de rejoindre les orbites vides de Dieu
traversant la mort. Personne ne se rencontre soi-même
en parcourant les mers ou en explorant les cavernes.
C’est difficile, comme ouvrir un menhir avec les mains
car notre âme est plus dure que la pierre.

Alejandro Jodorowsky, Traduit de l’espagnol (Chili) par Martin Bakero et Emmanuel Lequeux
dire ne suffit pas, no basta decir, Le Veilleur Éditions, 2003.