Le jour du jour : Infernalise

Edith Azam

On ne sait jamais comme on pense
quand on y pense
c’est à crever
Penser qu’on pense :
infernalise



Penser,
c’est d’abord la chair
Penser langager corps
et pas savoir comment l’accès :
ça fait BOUKAN



Penser ça rebondit
pas plus loin que la chair
Penser :
c’est corps qui déboule
Le chaos c’est d’abord tout moi



Penser la pensée c’est terrible :
c’est l’infernal du corps en vie




Poème extrait de Qui journal fait voyage
© Éditions Atelier de l’agneau
Reproduit avec l’aimable autorisation des Éditions Atelier de l’agneau

Poème
de l’instant

Le Printemps et le reste

L’ardent secret de midi est dévoilé
et et et
le sable fracassé donne le son de l’amour

William Carlos Williams, 1883-1963, Le Printemps et le reste, Éditions Unes, 2021.