Le passeur
1er juin 2014
Le vif, le pur, poèmes pour un visage de Mac Leod
Philippe Mac Leod écrit une poésie mystique au sens le plus noble du terme, celui du mystère qui habite la vie en son intensité, dans ses moments les plus simples, au contact du souffle de la nature en particulier.
Dans la première partie, la voix recompose un visage à travers les figures du monde, ou cherche à rejoindre le visage du monde sous les traits de la figure humaine. La deuxième partie rassemble des poèmes qui exaltent l’ouvert, le clair, dans un contact étroit avec la nature, l’altitude, (…)
1er juin 2014
Divines empreintes
La poésie a toujours été la première expression d’Olympia Alberti, bien avant les romans, essais et biographies. Le poème est sa langue et l’amour est son guide.
Ainsi, suivant la tradition de ses maîtres, les poètes mystiques, l’auteur scrute le cheminement de l’amour dans nos vies. Dans les frémissements des cœurs se nichent les énergies divines et les signes secrets ou concrets, visibles ou invisibles, qui n’ont qu’un seul destin : nous mener à Dieu.
« J’écris, comme on marche, comme on respire, (…)
Poème
de l’instant
Midi
Homme, si, le cœur plein de joie ou d’amertume,
Tu passais vers midi dans les champs radieux,
Fuis ! la Nature est vide et le Soleil consume :
Rien n’est vivant ici, rien n’est triste ou joyeux.
Mais si, désabusé des larmes et du rire,
Altéré de l’oubli de ce monde agité,
Tu veux, ne sachant plus pardonner ou maudire,
Goûter une suprême et morne volupté,
Viens ! Le Soleil te parle en paroles sublimes ;
Dans sa flamme implacable absorbe-toi sans fin ;
Et retourne à pas lents vers les cités infimes,
Le cœur trempé sept fois dans le Néant divin.