Le phare du Cousseix
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1er novembre 2015
Au célibataire, retour des champs
ce pan de roche noire où dansent
dit-on, certaines nuits,
des squelettes de marins perdus.
Poème
de l’instant
« La dernière innocence »
Partir
corps et âme
partir.
Partir
se défaire des regards
pierres oppressantes
qui dorment dans la gorge.
Je dois partir
plus d’inertie sous le soleil
plus de sang ébahi
plus de prendre la file pour mourir.
Je dois partir
Mais fonce, voyageuse !
Œuvre poétique
Traduit de l’espagnol (Argentine) par Silvia Baron Supervielle et Claude Couffon
Éditions Actes Sud