« Le Voyage »
Mais les vrais voyageurs
sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir ; cœurs légers,
semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
Et sans savoir pourquoi,
disent toujours : Allons !
Les Fleurs du Mal
Poème
de l’instant
Fragments du discontinu
Je soliloque
la voix n’est pas ce que j’oublie
la voix dans mon oreille
cet objet de désir la voix
voix d’autre voix de toi
unique et que je ne peux caresser
Isabelle Baladine Howald, Fragments du discontinu, Éditions Isabelle Sauvage, 2020.