Les éditions de Janus
1er septembre 2021
Je dirai
Si le poète s’arrache encore et encore à de vaines emprises pour reprendre toujours sa route, c’est aussi, c’est surtout sous l’impulsion d’un espoir qui jamais, tout au long de la vie et de l’oeuvre de Jean Métellus, ne se sera éteint.
Comme il est saisissant, pour le lecteur de cet ultime recueil, de voir encore, en maints endroits, affluer, immédiate, atmosphérique, respirable, « la joie » ! [… ] « Ailleurs » ! L’« ailleurs » de Jean, à jamais…
Dans le féroce temps présent de ce qu’on ne peut guère (…)
1er octobre 2013
Empreintes
Un peu plus à chacun
Un peu de tout à tout le monde.
"Les saisons tropicales
Si les saisons nous apportaient des messages
De nos dieux et de notre passé
Si les saisons nous irriguaient nous fortifiaient
Nous enseignaient l’ardeur et la ferveur
Peut-être finirions-nous en pays d’Haïti
Par percer leur secret…"
1er juin 2010
La main et autres poèmes
"Térébrante
Telle une vrille à la vis aiguisée
La douleur jaillit
Intermittente
Comme une plaie qui s’ouvre et se ferme
Indéfiniment et très lentement
Elle va et vient
Laissant respirer la paume(…)"
1er avril 2009
Braises de la mémoire
"Haïti,
Chanter son charme magique
Allumer la veilleuse
Confondre le péril
et qu’un souffle familier, vivant, diffus
Apaise l’inquiétude
Etrangle les menaces…"
1er août 2005
Voyance et autres poèmes
Voyance, ce chant de l’aube et de la lumière, où l’on retrouve le souffle qui animait déjà la première oeuvre poétique de Jean Metellus au Pipirite chantant, s’enrichit dans cette nouvelle édition de textes inédits. Sa "vision" de cette terre d’Haïti, de ses hommes, de ses arbres, de ses paysages ou de ses rites, s’élargit, s’élève, se magnifie sans cesse.
Mais l’île natale n’est pas seulement pour le poète lieu d’origine solaire, elle est aussi traversée par la mémoire d’un passé sanglant et la conscience (…)
1er septembre 2004
Les dieux pélerins
Chacun des poèmes, dans Les dieux pèlerins semble arriver comme à travers l’air, et ne former ses vers, pour nous, que dans un froissement rapide. Et bientôt le poème s’interrompt. Est-il pressé de s’effacer dans le silence ? Dieux ou poèmes pèlerins : il s’agit, pour Métellus, de capter le présent multiple du monde, de jeter des réseaux agiles de vers sur des lambeaux qui fuient. Jamais peut-être les poèmes de Métellus n’ont été aussi accordés à l’instabilité, aujourd’hui, du réel. PASSÉS, PRÉSENT Qui (…)
Poème
de l’instant
Paralipomènes
je te rétine / dans mon souffle / tu t’iris /
je t’écris /
tu me penses