Librairie La Brêche
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Bergerac
1er octobre 2008
Suite du voyageur sans titre
Bref éloge du vent
sur la digue où le courant du
fleuve clapote où sont tendus
des gaules les fils transparents
on entend bien le chant du vent
dans les roseaux contant fleurette
le froufrou des lupins pris d’aise
quand le jupon trop court volette
aux jambes nues d’une Hollandaise
île d’Offrard, 28 juillet 2007
1er septembre 2005
Le voyageur sans titre
"L’Addition
Et puis j’ai fait
le tri,
le grand tri,
ce qui s’en va,
ce qui s’en vient,
une fois le trait tiré,
une soustraction,
la grande soustraction."
Poème
de l’instant
Petits poèmes en prose
Votre œil se fixe sur un arbre harmonieux courbé par le vent ; dans quelques secondes, ce qui ne serait dans le cerveau d’un poëte qu’une comparaison fort naturelle deviendra dans le vôtre une réalité. Vous prêtez d’abord à l’arbre vos passions, votre désir ou votre mélancolie ; ses gémissements et ses oscillations deviennent les vôtres, et bientôt vous êtes l’arbre. De même, l’oiseau qui plane au fond de l’azur représente d’abord l’immortelle envie de planer au-dessus des choses humaines ; mais déjà vous êtes l’oiseau lui-même.