Magdalène
Georges Peignard

Comment faire entendre la beauté de ce qui est ? Sans nostalgie, ni vanité ? Magdalène ravive un monde pris entre les terres et l’océan, et dans les mailles du temps. Un homme entend, se souvient, scrute les âmes et paysages qui l’ont traversé. Et son attention, si humble, si vive, fait de cette écoute un horizon, l’éternité.
« J’ai été pétri et je suis sorti de ces corps et de ces lieux. Puis d’autres territoires, d’autres étendues se sont déployés. Le cœur du récit reste une expérience sensible, corporelle au monde. […] Je m’y suis plongé avec le bonheur d’un amoureux qui s’immerge, le mange, le porte, est blessé par lui, chaque cicatrice, chaque douleur, chaque chaleur au creux de la main et du ventre disant des connaissances, d’infimes compréhensions, peut-être dérisoires, mais si essentielles pour moi. »
(Georges Peignard, lettre du 14 novembre 2022)
Paru le 9 mars 2023
Éditeur : Le Tripode
Poème
de l’instant
Ciel sans passeport
Exil amer.
Aucune lettre, nulle visite.
Sauf un moineau
Qui s’est posé sur la fenêtre
Avec en son bec
Un vers de Sappho.