Maison des écrivains étrangers et des traducteurs MEET
La Maison des Écrivains Étrangers et des Traducteurs de Saint-Nazaire accueille en résidence des écrivains et des traducteurs du monde entier. Elle leur alloue une bourse et met à leur disposition un grand appartement au dixième étage du Building, au-dessus du port et des Chantiers de l’Atlantique.
Elle organise des colloques et remet chaque année deux prix littéraires : le Prix Laure Bataillon de la meilleure œuvre de fiction traduite en français dans l’année, et le Prix de la jeune Littérature latino-américaine.
Chaque année, elle publie la revue littéraire internationale meet et plusieurs livres bilingues.
Collection poésie étragère
Types de livres
Livres bilingues
Mode de diffusion, de distribution
Diffusion Paris : Bernard Baron ou au siège de Meet
Année de création : 1987
Nombre de parutions par an : 5 ou 6
Auteurs phares : Michaël Donhauser, Yang Lian, Giuseppe Conte, Moncef Ghachem, Nikolaï Kantchev, Maria Negroni
Ne souhaite pas recevoir de manuscrits
Editeur : Patrick Deville
Tél : 02 40 66 63 20
meet@claranet.fr
Contact
1 bd Réné Coty
BP 94
44600
Saint-Nazaire
1er mars 2010
Je t’interpelle dans la nuit de Asli Erdogan
"Entre mon vrai visage et son reflet
dans la vitre, le temps et le néant,
parmi tout ce qui ne peut-être dit
avec des mots… Je suis là, à cette
heure sombre où j’aurais souhaité être
ailleurs, dans un autre temps. Je suis
dans la nuit, toujours la même, infinie,
la nuit ambrée…"
1er mars 2005
Contrées / Comarcas de Miguel Hueso Mixco
traduit de l’espagnol (El Salvador) par Christophe Josse.
1er décembre 1998
Livre pour mon frère de Tomaz Salamun
Traduit du slovène par Zdenka Stimac
"Va
Va.
Pile et essuie la lumière pure.
Entre dans la lumière pure.
Elle est là et claque comme un pavois.
Agenouille-toi.
Nulle refonte n’est nécessaire.
Elle est partout, dans l’humide.
Dans la blanche branchie du fil argenté.
Il existe un dicton : il te berce.
Tu peux te faire un petit nez de lumière.
Qui respirera les bateaux, les tombes et l’air,
la paroi d’un nous (…)
Poème
de l’instant
Lettre à George Sand
25 juillet 1833,
Mon cher George,
J’ai quelque chose de bête et de ridicule à vous dire. Je vous l’écris sottement, au lieu de vous l’avoir dit, je ne sais pourquoi, en rentrant de cette promenade. J’en serai désolé ce soir. Vous allez me rire au nez, me prendre pour un faiseur de phrases dans tous mes rapports avec vous jusqu’ici. Vous me mettrez à la porte et vous croirez que je mens. Je suis amoureux de vous, je le suis depuis le premier jour où j’ai été chez vous.