Maison posée sur le paysage à la saigné de l’air
Maison posée sur le paysage à la saignée de l’air
Maison malgré ses fumées qui marchent à reculons dans le ciel absent
Quatre fenêtres pour allumer la nuit éteindre le jour et un sentier à deux traits de crayon
Un vent à trois cordes fait frémir les barreaux des fenêtres
pilleur de ruches
mangeur de miel sous les yeux de l’apiculteur vu de dos et qui ne peut que se désoler
la maison dit-il est accroupie sur un livre et la page n’est pas tournée
Poème
de l’instant
« Et si mon poème n’était qu’un visa »
Et si mon poème n’était qu’un visa
pour un pays lointain
une facture impayée
un compte à découvert
Le porteur d’ombre
Éditions PHI