Masque de nuit
Auteur : Anne Mounic

"Et nos cheveux qui se tordent
comme les serpents de Méduse.
Derrière ses yeux exhorbités, le mystère, tout au fond,
voit les voix."
Poème
de l’instant
« La dernière innocence »
Partir
corps et âme
partir.
Partir
se défaire des regards
pierres oppressantes
qui dorment dans la gorge.
Je dois partir
plus d’inertie sous le soleil
plus de sang ébahi
plus de prendre la file pour mourir.
Je dois partir
Mais fonce, voyageuse !
Œuvre poétique
Traduit de l’espagnol (Argentine) par Silvia Baron Supervielle et Claude Couffon
Éditions Actes Sud