Matière solaire

Eugenio de Andrade

J’ai aimé ces endroits
où le soleil
secrètement se laissait caresser.

Eugénio de Andrade, 1923-2005, Matière solaire, Traduit du portugais par Mária Antonia Câmara Manuel, Michel Chandeigne et Patrick Quillier, Éditions de la Différence, 1986.

Poème
de l’instant

André Velter

« À l’est de Lo Mantang »

En vue du Tibet soudain,
la poésie sans visa ni frontière
sait qu’il faut rallier l’inaccessible
pour rendre l’univers à un autre mystère.

Trafiquer dans l’infini
Gallimard / 2023