Neige d’août

Revue de littérature et d’extrême orient

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Champlemy

Neige d'août n°20

1er octobre 2012

Neige d’août n°20

Georges Guillain
Lee Toung-Ju
Armelle Leclercq
Xia Xia
Yin Jiang
Marcelle Delpastre
Pierre Montebello

Neige d'août n°13

1er octobre 2005

Neige d’août n°13

Leung Ping-Kwan, Kuki Shuzo, Jin Siyan, Olivier Bourdelier, Anne Bellevaux, Nolwenn Euzen, Du Shisan, Tomica Bajsic, Branco Cegec, Choi Seung-Ja, Emmanuel Damon, Mireille Fargier-Caruso, Zhu Shuren, Zheng Yunduan, Yang Jiduan.

Neige d'août, Printemps 2005, n°12

1er mars 2005

Neige d’août, Printemps 2005, n°12

Le Tremblements du Temps : d’ici
A rebrousse-siècles par Marie-Claire Bancquart, poèmes de Judith Chavanne, Mouvements, reflets de Bertrand Degott, Les tremblements du tems de Liliane Raynal, Une fois de Dominique Maurizi, Le squelette de l’hippocampe de Camille Loivier, Entretien avec Ariane Dreyfus.
Poèmes de poètes taïwannais.

Neige d'août, Lyrisme et extrême orient, Autome 2004, n°11

1er décembre 2004

Neige d’août, Lyrisme et extrême orient, Autome 2004, n°11

Automne 2004
Albane Gellé, Catherine Fortin, Laurine Rousselet, David Dumortier, Jeanine Salesse, Jin Siyan, Annie Curien, Mo Yan, Ham Sôngho, Yi Sang, Cho Soomi, Satoshi Miyagi, Adrien Gommbeaud.

Poème
de l’instant

Lettres à Sophie Volland

10 juillet 1759,

J’écris sans voir. Je suis venu ; je voulais vous baiser la main et m’en retourner. Je m’en retournerai sans cette récompense ; mais ne serai-je pas assez récompensé si je vous ai montré combien je vous aime ? Il est neuf heures, je vous écris que je vous aime. Je veux du moins vous l’écrire ; mais je ne sais si la plume se prête à mon désir. Ne viendrez-vous point pour que je vous le dise et que je m’enfuie ?

Adieu, ma Sophie, bonsoir ; votre cœur ne vous dit donc pas que je suis ici ? Voilà la première fois que j’écris dans les ténèbres : cette situation devrait m’inspirer des choses bien tendres. Je n’en éprouve qu’une : je ne saurais sortir d’ici. L’espoir de vous voir un moment m’y retient, et j’y continue de vous parler, sans savoir si j’y forme des caractères. Partout où il n’y aura rien, lisez que je vous aime.

Denis Diderot, Lettres à Sophie Volland.