Obsidiane

Les éditions Obsidiane sont dirigées par François Boddaert. Elles sont le centre d’un cercle, mobile et évolutif, de poètes amis qui participent au Comité de rédaction de la revue qui accompagne la maison d’édition.

L’histoire d’Obsidiane a commencé avec la création de la revue du même nom en 1978, à l’initiative de François Boddaert et de Gilles Ortlieb, et sous le patronage bienveillant de Henri Thomas. Dès cette date, Obsidiane est domiciliée à Sens. La revue paraît jusqu’en 1986 et s’arrête avec le n°30, entièrement consacré à Henri Thomas. Des livres (de poésie et de philosophie) sont rapidement édités sous le même nom.

Contact

11 rue André Gateau

89100

Sens

Conversations courbes

6 mai 2022

Conversations courbes

Dessins de Nathalie Delasalle

Sous la cendre les étoiles

5 mars 2021

Sous la cendre les étoiles

“”
Avec Sous la cendre les étoiles, Maurice Kamto nous dévoile « l’aube primordiale » d’un très grand chant où se mélangent l’enfance du poète et celle d’une nation. D’un côté, l’insouciance et le geignement de l’enfant bousculé par l’absence brève mais profonde des figures de l’amour. De l’autre, la difficile parturition d’un nouveau pays. Alors se déploie un panorama où l’attention du poète se manifeste aussi bien à l’égard des enfants des rues, des femmes, des arbres que pour la geste continentale.
L’espoir (…)

Petit éloge de la lumière nature

6 mars 2020

Petit éloge de la lumière nature

Illustrations de Serge Bouvier
Un recueil de poèmes rendant hommage aux quatre éléments : la terre, le ciel, l’eau et le feu.
Eloge de l’automne
Mes pieds froissent l’or
Je suis le roi du monde
Je ne m’en vante pas
Mon capital de feuilles mortes
Est la matière vivante
Qui chante et danse
Sans gravité et non pas sans gloire
Je me dandine tel le rehaut
De la divine couleur

En passant

10 mai 2019

En passant

Écrits sur plusieurs années, des poèmes reflétant des sensations fugaces transcrites dans l’instant, retravaillés légèrement par la suite. Le poète livre ses petites visions du quotidien à la fois tendres et humoristiques mais aussi empreintes d’une certaine mélancolie.

Un ciel au bord du ravin

5 février 2019

Un ciel au bord du ravin

C’est un recueil de poèmes d’amour. Le souvenir se conjugue à tous les temps. Le monde s’y récapitule aussi bien que dans un vaste poème que dans quelque admirable récit-lettre.

L'oseille les citrons de Maxime N'Debeka

1er septembre 2016

L’oseille les citrons de Maxime N’Debeka

Collection Le Manteau et la Lyre dirigée par Nimrod
« 980 000 nous sommes
980 000 affames
brisés
abrutis
Nous venons des usines
Nous venons des forêts
des campagnes
des rues
Avec des feux dans la gorge
des crampes dans l’estomac
des trous béants dans les yeux
des varices le long du corps
Et des bras durs
Et des mains calleuses
Et des pieds comme du roc
980 000 Nous sommes
980 000 Ouvriers
chômeurs
et quelques étudiants
Qui n’ont plus droit qu’à une
fraction de (…)

Partition noire et bleue de Monchoachi

1er mars 2016

Partition noire et bleue de Monchoachi

Un livre qui s’inscrit dans le continuum d’une incroyable et fascinante entreprise langagière. C’est à la fois le livre d’un explorateur, d’un penseur, d’un ethnographe aussi bien, mais par-dessus tout d’un grand poème fondateur.

Errance à l'os d'Yves Mabin Chennevière

1er juin 2015

Errance à l’os d’Yves Mabin Chennevière

Peintures de Ronan Barrot
Errance à l’os est un long thrène d’une seule phrase continue, onirique et narrative. Le rêve et le réel se disputent l’espace poétique ouvert par un explorateur et son double - témoins-acteurs des évènements dramatiques qu’ils suscitent, subisse…

Dans l'oeil de l'oubli suivi de Rougigogne

1er juin 2015

Dans l’oeil de l’oubli suivi de Rougigogne

Il y a ces premiers cahiers, quatre ou cinq, que sans doute je détruirai. Parce qu’ils sont la trace d’une sorte de crise informe ; celle d’une affectivité qui sait mal reconnaître ce qu’elle découvre en son corps, qui veut s’en défaire (ou en sublimer le poids) tout en l’affirmant de façon désespérée, plutôt que de l’accepter dans un solide contentement d’être. Celle aussi d’un désir de penser sans s’en donner les moyens de le faire par des lectures autour desquelles il aurait fallu réfléchir, en écrivant (…)

Secousse N°15

1er mars 2015

Secousse N°15

Poésie Anne Belin ► Notes de Tram-e Pina avec ses mains de Christ roman, ses grandes mains parallèles. Quelque chose avec le souffle, avec les coudes…
Giuseppe Conte
Giuseppe Conte ► 6 poèmes traduits de l’italien par Christian Travaux J’ai été toutes les saisons pour toi. Et tu ne te rappelles pas le printemps acide, pointu des premiers baisers…
Frederik Ekelund
Fredrik Ekelund ► Autogéographie traduit du suédois par Jean-Louis Galibert (…)

Poème
de l’instant

Christian Bobin

« J’aurais voulu vivre et écrire comme un nuage… »

J’aurais voulu vivre et écrire comme un nuage. C’était mon ambition, idiote comme toutes les ambitions.

La Muraille de Chine
Éditions Lettres Vives