Poètes de Brousse
Contact : Jean-François Poupart
pdbeditions@yahoo.ca
1er janvier 2004
Le rayonnement des corps noirs de Kim Doré
Prix Emile-Nelligan 2004
"Il existe une science de la douleur
dis-tu au moment où j’allume les livres
quelque chose de sombre et la glace
de tous les concepts un seul amour
enroulé vers toi un dernier ventre
pour les mots interdits ne dors pas
j’ai besoin que tu mentes encore."
Kim Doré
Agée de 25 ans, détentrice d’une maîtrise en études littéraires portant sur les rapports entre la science et la littérature.
Auteur de La dérive des méduses, (…)
1er janvier 2004
Sa beauté carcérale d’Alexandre Faustino
"Ton nom est une prière
que l’on profane
la nuit entre les barreaux
ce dernier mot
que l’on chuchote
à l’oreille des morts
trépas merveilleux
qu’on voudrait s’injecter
pour s’éteindre
en état de grâce (…)"
Alexandre Faustino
Né à Montréal en 1977. A publié de nombreux poèmes en revue ainsi que la suite de textes Homicide sensoriel aux éditions Jusqu’à la dernière dose. Sa beauté carcérale est son premier (…)
1er janvier 2002
Le Palais des Nains de Danny Rhainds
"je cours en rond pour ne pas ouvrir le vacarme
vomir et glisser dans ta bouche
le soleil se pointe d’un orage furieux
il s’agit de mourir sans être vu
les lilas quelques printemps
sur la route de tes yeux un envol se fige
où sont passés tous ces petits êtres pour qui je dansais"
Du même auteur
Des pissenlits au paradis, poésie, Les Intouchables/Poètes de Bousse, 1999
1er janvier 2002
L’étrange lumière des mourants de Jean-François Poupart
édité par Les Intouchables/Poètes de Brousse
"J’ai vu écroulée derrière la porte
une mère qui venait d’enterrer son fils
son corps s’est rempli de terre
couchée au centre de la douleur
j’ai vu une lumière lui sortir par le ventre
un cri sablonneux pour alourdir le monde
la veille de l’accident mortel
j’ai vu jaillir de la nuque de mon frère
un long prisme de néon et d’or
les lumières se sont mélangées
je ne crois pas ce que j’ai vu…"
Jean-François Poupart
Docteur en lettres modernes de la (…)
Poème
de l’instant
Coplas
La vérité vraiment vraie
jamais ne se cache en l’obscurité,
elle se cache en la pleine clarté.