Presses Universitaires de Lyon
Contact
69
Lyon
1er janvier 2015
Robert Burns, le poète et ses doubles
Figure protéiforme s’il en est, le poète écossais Robert Burns (1759-1796) est inspiré par les Révolutions américaine et française et formé par les Lumières écossaises ; se plaçant à la périphérie de la culture dominante, pour mieux la dominer, il brouille sciemment les frontières linguistiques, culturelles et littéraires.
Longtemps considéré comme chantre naïf, sans culture, de la vie humble des paysans écossais, Burns est, sans doute, le premier des grands poètes romantiques. Cet ouvrage analyse l’évolution (…)
1er janvier 2015
L’École de Rochefort de Jean-Yves Debreuille
Théories et pratiques de la poésie, 1941-1961
Ce livre se veut une étude d’ensemble de la poésie française de 1941 à 1961, à travers le groupe le plus important par le nombre et la variété des auteurs accueillis. Fondée par Jean Bouhier, aidé de René Guy Cadou, L’École de Rochefort a d’abord été marquée par le retour à l’expérience individuelle caractéristique de la poésie post-surréaliste, puis confrontée dans les années 50 aux excès de la poésie engagée encouragée par Aragon. Elle demeure le symbole d’une (…)
1er mars 2010
Femmes poètes du XIXè siècle
FEMMES POÈTES DU XIXe SIÈCLE
Sous la direction de Christine Planté Presses universitaires de Lyon
Réédition corrigée et augmentée du recueil paru en 1998, Femmes poètes du XIXe siècle propose une anthologie de la production – minorée mais aucunement indigente – des femmes poètes françaises de ce temps. Plus nombreuses qu’on ne l’imagine (occultées par la renommée moins confidentielle de Marceline Desbordes-Valmore, Renée Vivien ou Anna de Noailles), ces créatrices surent souvent retenir l’attention de (…)
Poème
de l’instant
Lais
Tous deux comme est le chèvrefeuille
qui grimpe autour du coudrier ;
sitôt qu’ils se tiennent enlacés
il n’est plus de tronc ni de feuilles,
et peuvent alors vivre à jamais.
Mais si l’on veut les séparer,
du coudrier c’en est fini,
soudain du chèvrefeuille aussi.
« Belle amie, ainsi va de nous :
ni vous sans moi, ni moi sans vous ! »