Presses universitaires de France
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75014
Paris
1er avril 2007
La poésie française du Moyen-age au XXe siècle
Par Michel Jarrety
Ce manuel inédit en poche est entièrement corrigée par rapport à la première version. Il privilégie l’évolution des mouvements et des formes poétiques en même temps que la présentation des grandes oeuvres.
1er septembre 2004
Les genres mineurs dans la poésie moderne
par Marie-Paule Berranger, professeur de littérature française à l’Université de Caen.
collection Perspectives littéraires
De Laforgue à Tardieu, le recours au « mineur », est présenté ici comme une réponse spécifiquement moderne à la difficulté de définir la poésie dès lors que la disposition en vers, la posture élégiaque d’un sujet lyrique ne parviennent plus à la distinguer. Ducasse prétend redonner à tous la poésie, les surréalistes la cherchent dans les rues de Paris, au Mont-de-Piété et jusqu’au marché (…)
1er janvier 2003
La poétique par Michel Jarrety
Essai, collection QSJ, par Michel Jarrety
Née avec Aristote, la poétique s’attache à définir les lois de fonctionnement de la littérature. Descriptive
ou prescriptive selon les époques, elle a partie liée avec la création des œuvres depuis le Moyen Age.
C’est cette histoire qui est ici retracée par l’étude, pour l’essentiel, de quatre grandes questions : les relations de la poétique et de la rhétorique ainsi que le partage des genres ; mais également le douhle enjeu que représentent l’imitation des (…)
1er janvier 2002
Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française de Léopold Sédar Senghor
Cette anthologie regroupe des auteurs représentant de la négritude, avec des notices précises permettant de les découvrir ou de les redécouvrir. De la Guyane à la Maritinique en passant par Madagascar, Senghor nous présente seize de ces écrivains.
Poème
de l’instant
La Terre
Au sortir d’un rêve à Brasilia j’ai empoigné
la terre, déjà si âcre à mes mains
que leurs paumes m’ont paru des papilles
d’où montait un goût avec son parfum.
Quelqu’un est mort bien loin ce matin
et j’ai pensé, en me baissant jusque là
pour l’emporter à mon tour, que je saurais
l’y ensevelir à ma manière en secret.
Ainsi – car n’allons pas priver la poésie
de sa logique : ni car ni ainsi ne sont proscrits
du poème, ni aucuns mots, pourvu qu’ils s’unissent
en pensée par-delà les marges noires du faire-part ! – ,
ainsi je garde près de moi, dans des flacons
comme une épice sur l’étagère de ma cuisine,
ce pigment rouge du Brésil dont je sais qu’un jour,
empesé à l’amidon de mon choix, un beau jour
nous partagerons la délicieuse peinture mitonnée
qui montrera, aussi bien qu’une Joconde enfin
pour de bon éclipsée de son cadre, ce qu’il reste
de cette disparition : un paysage, et son horizon !