Prix Nelly-Sachs
Le Prix, étroitement lié dès le début aux travaux de l’association ATLAS, est décerné chaque année dans la ville d’Arles, en novembre, lors des Assises de la traduction littéraire.
Depuis 1995 le lauréat s’y voit confier l’animation d’un atelier de traduction poétique.
Lauréats :
- 2023 : Max de Carvalho
Fernando Assis Pacheco, La muse irrégulière, Éditions Chandeigne.
Traduit du portugais. - 2022 : Stéphane Michaud
Kristen Wulf, Attraction terrestre, Éditions La Dogana.
Traduit de l’allemand. - 2020 : Julien Lapeyre de Cabanes et Alexandre Pateau
Jan Wagner, Variations de la citerne, Éditions Actes Sud.
Traduit de l’allemand. - 2018 : Jean-Claude Schneider
Ossip Mandelstam, Œuvres poétiques, Éditions Le bruit du temps/La Dogana.
Traduit du russe. - 2017 : Marie Cosnay
Ovide, Métamorphoses, Éditions de l’Ogre.
Traduit du latin. - 2016 : Éric Boury
Jon Kalman Stefansson, D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds, Éditions Gallimard.
Traduit de l’islandais. - 2015 : Michel Lederer
Saul Bellow, Les Aventures d’Augie March – Le Don de Humbold, Quarto/Gallimard.
Traduit de l’anglais. - 2014 : Joëlle Dufeuilly, pour l’ensemble de son œuvre de traductrice du hongrois.
À l’occasion de la sortie de Guerre & Guerre de László Krasznahorkai, Éditions Cambourakis. - 2013 : Brigitte Gautier
Zbigniew Herbert, Monsieur Cogito, tome II des Œuvres poétiques complètes, Éditions Le bruit du temps. Traduit du polonais. - 2012 : Danièle Robert
Guido Cavalcanti, Rime, Éditions Vagabonde.
Traduit de l’italien. - 2011 : André Markowicz
Claudio Rodriguez, Le soleil d’Alexandre, Éditions Actes-Sud.
Traduit du russe - 2010 : Laurence Breysse-Chanet
Claudio Rodriguez, Don de l’ébriété, Éditions Arfuyen.
Traduit de l’espagnol - 2007 - Non décerné
- 2006 : Charles-Henri de Fouchécour
Hâfez, Divân, Éditions Verdier.
Traduit du persan. - 2005 : Patrick Hersant
Seamus Heaney, L’étrange et le connu & La lucarne, Éditions Gallimard.
Traduit de l’anglais. - 2004 : Dominique Le Buhan et Eryck de Rubercy
Stefan George, Maximin, Éditions Fata Morgana.
Traduit de l’allemand. - 2003 : Bruno Gaurier
Gerard Manley Hopkins, Poèmes, Éditions Le décaèdre.
Traduit de l’anglais. - 2002 - Non décerné
- 2001 : Michel Orcel
Arioste, Roland furieux, Éditions du Seuil.
Traduit de l’italien. - 2000 : Isabelle de Gastines
Nezâmi, Les sept portraits, Éditions Fayard.
Traduit du persan. - 1999 : Dominique Grandmont
Constantin Cavafis, Poèmes, Éditions Gallimard.
Traduit du grec. - 1998 : Michel Chandeigne
Nino Judice, La condescendance de l’être, Éditions Le taillis pré.
Antonio Ramos Rosa, Le cycle du cheval, Éditions Gallimard.
Traduits du portugais. - 1997 : Emmanuel Moses
David Vogel, Un amas de nuit, Éditions Metropolis.
Traduit de l’hébreu. - 1996 : Michel Volkovitch
Dìnos Christianòpoulos, Le temps des vaches maigres, Éditions Desmos/Cahiers grecs.
Traduit du grec. - 1995 : Philippe Giraudon
Lalla Romano, Jeune est le temps, Éditions La Différence.
Traduit de l’italien - 1994 : Alain Suied, pour l’ensemble de son œuvre de traducteur de l’anglais.
- 1993 : José Kany-Turpin
Lucrèce, De la nature, Éditions Aubier, puis Éditions Garnier-Flammarion.
Traduit du latin. - 1992 : Jacques Ancet
Xavier Villaurrutia, Nostalgie de la mort, Éditions José Corti.
José Angel Valente, Mandorle , Éditions Unes.
José Angel Valente, Au dieu sans nom, Éditions José Corti.
Traduits de l’espagnol - 1991 :
Nata Minor
Pouchkine, Eugène Onéguine, Éditions du Seuil.
Traduit du russe.
Et Didier Lamaison
Carlos Drummond de Andrade, Poésie, Éditions Gallimard.
Traduit du portugais (Brésil). - 1990 : Jean-Yves Masson
Hugo von Hofmannsthal, Avant le jour, La Différence.
Traduit de l’allemand. - 1989 : Jean-Baptiste Para
Giuseppe Conte, L’océan et l’enfant, Éditions Arcane 17.
Traduit de l’italien. - 1988 : Maurice Regnaut
Hans Magnus Enzensberger, Mausolée, Éditions Alinéa, puis Éditions Gallimard.
Traduit de l’allemand.
Poème
de l’instant
Ailleurs
Quand je suis en mouvement, sans rien pour m’encombrer, je retrouve des réflexes du plaisir de la vie, du désir de la vie.
Ce n’est pas une fuite, c’est un appel.
L’appel de la vie.
Cette vie qui m’impressionne toujours autant.
C’est pour ça que je suis resté un vagabond.
Quelqu’un qui se contente de passer.
Et qui toujours s’en va ailleurs.
Cet Ailleurs qui me va parfaitement.
Gérard Depardieu, Ailleurs, Cherche Midi éditeur, 2020.