Sous la cendre les étoiles
de Maurice Kamto

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Avec Sous la cendre les étoiles, Maurice Kamto nous dévoile « l’aube primordiale » d’un très grand chant où se mélangent l’enfance du poète et celle d’une nation. D’un côté, l’insouciance et le geignement de l’enfant bousculé par l’absence brève mais profonde des figures de l’amour. De l’autre, la difficile parturition d’un nouveau pays. Alors se déploie un panorama où l’attention du poète se manifeste aussi bien à l’égard des enfants des rues, des femmes, des arbres que pour la geste continentale.
L’espoir soutient chaque vers, chaque syllabe. Ce pourrait être la définition du poème. Léopold Sédar Senghor trouve en Maurice Kamto un digne continuateur de la poésie épique, mais réinventée, transfigurée.
Poème
de l’instant
Dits de la folie des pivoines
La vie va la poésie dure
Tout comme Hokusaï qui dit-on
Chaque jour dessinait un lion
Je taillerai dans la verdure
Une pivoine chaque jour
Comme ça pour le seul plaisir
D’être là de n’en pas mourir
Et d’aimer dire mon amour