Souvenirs de la maison du temps
Auteur : Lionel Ray

Tout s’est passé là-bas à hauteur d’arbres
Les années fuyaient en tous sens
Le temps nous avait oubliés.
Il aurait suffi d’un seul regard
Et le mot à mot du crépuscule
Aurait tinté à nos oreilles.
Nous aurions eu l’âme pleine d’oiseaux sauvages
Et de falaises
De villages de sentiers.
Il y a tant de choses que nous ne savions pas
Il aurait suffi d’écouter en soi
Le dialogue de l’aube et des voix.
Et cette musique des appels nocturnes
Le parler des feuillages des cuivres et des automnes
Nous n’étions rien que poussières d’étoiles
Rien de plus et tout cela.
Poème
de l’instant
Seulement
je comprends déjà la vérité
elle éclate dans mes désirs
et dans mes détresses
mes déceptions
mes déséquilibres
mes délires
je comprends déjà la vérité
à présent
chercher la vie