Tertium
1er février 2017
Le bruit des fleuves
Si jamais
nos ombres s’éteignent
malgré le soleil –
Où les chercherons-nous ?
Une promenade au fil du jour et de la nuit dans l’ombre et la lumière des mots, des images et des sensations – d’un père et de sa fille – est un cheminement où le questionnement peu à peu devient complicité, rêverie, jeu, leçon de choses, parcours initiatique.
1er juin 2015
Quand la nuit voit le jour
Un recueil de poésies qui entraîne les jours aux nuits sans qui rien ne pourrait exister - un plaisir double, une relation intime. Des poésies qui s’adressent aux enfants et aux plus grands.
1er juin 2015
Sous l’apaisante clarté de Gaston Paul Effa et Jean-Philippe Goetz
Face au tumulte des jours, à un monde désenchanté, toujours plus exigeant, des images et des mots “d’une apaisante clarté” nous interpellent en nous murmurant l’essentiel, l’authenticité des êtres et des choses, l’amour et l’humilité, comme autant de promesses. Appel ultime à la sobriété, qui peu à peu nous effleure.
Photographies de Nelly Blaya
1er mars 2015
Dans le souffle du rivage
Un recueil de poésies qui nous entraîne sur le rivage ; lieu de l’imaginaire, de la rêverie, des légendes au rythme de la marche, de la respiration de la mer, des chants des oiseaux, des va-et-vient des bateaux.
1er janvier 2014
Pétra, s’égarer vers le ciel
“ Le désert ou la mer, c’est l’horizon qui vous renvoie d’abord vers le haut, c’est la constance qui vous dévore les yeux, ce sont ces formes qui s’immiscent, à vous user le souffle, et ces questions qui se goûtent par tous les sens à la fois. (…)
À chaque instant, à Pétra, la lumière est plus riche des feux qu’elle allume, des pas qu’elle embrase et de tout ce qu’elle évite de dire ou d’effleurer.
Le vent la livre, la forme.
Mais c’est l’eau qui lave et qui finit. (…)
1er février 2008
À la cime des mots, Conversation de l’arbre et du vent
Conversation de l’arbre et du vent
extrait
Il neige
Le paysage
est une page blanche
Les arbres nus
des encres noires
dans les marges
Quelques oiseaux dessinent
des points de suspension.
Un chat
comme un cocon
suspendu dans un pommier
guette
les claquements d’ailes.
La nuit
dans les branches
est lourde
comme un nid de pies
La lune pend
à une branche
comme une lanterne.
L’arbre a franchi
l’opacité
de l’hiver
Il sait
la souffrance de l’attente
la fragilité des pousses.
Le (…)
1er mars 2007
La ligne de crête
“Tout brille d’une multitude de touches d’un jaune luisant ou argenté. (…) L’horizon s’ouvre dans un poudroiement de collines. Quand le regard se lève, pourtant, le front de pierre semble avoir reculé, aspiré par une nuée obscure, comme en fuite vers on ne sait quel ailleurs de brouillard et de suie. Un instant on croit marcher sur un fil entre lumière et nuit – entre les mondes”.
Jacques Ancet évoque, en prose poétique, la Haute-Savoie son “Pays d’encre”.
« Collection Pays d’encre littérature (…)
1er mars 2007
Retour à Lisbonne
“Le fleuve fascine (…) en bas, la perspective sur des grues, des entrepôts (…). Ce décor confirmerait-il que Lisbonne est aussi cela : une ville industrielle bien ancrée dans son époque, ainsi qu’elle le fut au siècle dernier ? Pourtant les quartiers (…) s’ils ont résisté aux assauts des hommes, aux caprices de la nature, témoignent de l’opiniâtreté des habitants qui se manifeste dans cette volonté d’assumer une continuité dans leur histoire”.
Max Alhau, passeur de mots, nous livre les secrets d’une (…)
Poème
de l’instant
Au secret
J’aurai vu.
J’aurai saisi, à force, les trois cercles :
le commun, le propre et celui de l’arcane.
J’aurai su le désir et le vide.
Parfois, trop proche de comprendre,
j’aurai baisé les lèvres de l’abîme.
Quelques chances m’auront sauvé.
Il me faudra beaucoup d’esprit,
à la dernière passe,
pour rire de l’infime chemin parcouru.