URDLA
1er avril 2008
La muette et la prune d’ente
"Feuillage volubile des oliviers, soleil, muret de pierres sèches. Premier souvenir d’un paysage et premier pays ; l’expérience la mer et du sable trop fin qui n’offre aux pieds que de l’instable participant au choc mémoriel. Des amandiers, des sauterelles, l’obscurité d’une grange, deux tantes enthousiastes d’avoir à la garder, une immense balançoire et un cousin à admirer."
Poème
de l’instant
Poème inédit d’Anita Conti
Pourrais-tu ignorer
Que chaque jour, Pour Toi,
un ciel entier s’éclaire ?
À Tous les pas de cet élan
qu’est notre vie
À tous les jeux de cette rage
J’ai ouvert les bras
Et gémi
Et sur le grand vent refermé,
Au long des temps
Mes bras heureux brûlent encore
De leur désir.
Anita Conti, 4 janvier 1994, à Fécamp, Inédit.