Vents d’ailleurs
Vents d’ailleurs invite aux voyages imaginaires, à la découverte des idées et des rêves d’ailleurs.
Jutta Hepke et Gilles Colleu ont créé les éditions Vents d’ailleurs à Fort-de-France pour ajouter des voix discordantes et créer un nouveau lieu d’expression.
Actuellement amarrée dans le sud de la France, la maison continue d’étoffer son catalogue au rythme des coups de coeur et des rêves venus du Sud.
Auteurs phares : Frankétienne, Aimé Césaire
Direction artistique : Gilles Colleu
contact : info@ventsdailleurs.com
Contact
11 route de Sainte Anne
13640
La Roque d’Anthéron
1er mars 2016
Empreintes de Raharimanana
Entre poésie et rêve, entre révolte et murmure, saisir l’effacement de l’espace, l’écoulement du temps. Empreintes pose les mots sur les pas du danseur Miguel. Inscrivant le mouvement dans l’espace, traçant le geste dans le temps. Se mouvoir comme l’enfant qui apprend à poser le pas, vacillant et déterminé, comme l’homme vieillissant dans ses hésitations et les tremblements de l’âge. Habiter sa trace, laisser ses empreintes.
Ce livre accompagne le spectacle « Empreintes », danse mise en mots par Miguel (…)
1er janvier 2016
Mon nom est aube
Abdourahman A. Waberi renoue avec les grands poètes de l’islam, plaçant le Verbe au centre de leurs quêtes, l’érudition comme remède à l’inconstance. L’aube ou l’éternel recommencement du jour, il nous faut apprendre le soleil, et ne pas se laisser aveugler par la vanité d’être vivant.
1er novembre 2014
Toute d’étincelles vêtue
Ce paysage multiple ne saute pas aux yeux
Il dort dans les limbes de sa mémoire
Ce paysage son pays intérieur
Ni un problème ni une quête
Mais précisément tout
Le fond de sa vie
1er janvier 2012
L’avenir a rendez-vous avec l’aube
"Dix années d’écriture pour livrer ce recueil. Dix années d’espérance malgré Scio, Guernica, et le Rwanda comme balise. On peut invoquer Delacroix et Picasso, vivre la Côte d’Ivoire en sa chair et dire les morts et les colères. Espérance ? Est-ce possible ? L’avenir et le pouvoir se repaissent de la même terre engraissée par ses morts, nourrie des douleurs et des liens farouches qui nous lient à la vie ? Et là, une lueur, un grain de sable, des lunes en perles multicolores donnent l’étincelle des regards (…)
1er juin 2011
Kana Sutra
Préface de Ananda Devi
James Noël revêt ainsi ses multiples identités de poète, d’écrivain, d’homme, d’Haïtien, d’arbre, d’oiseau, de livre, celui qui, entre arrachement et enchantement préfère le déhanchement de l’âme. (On croit alors voir son stylo rouler des reins à la cadence de ses vers !) C’est aussi celui qui trouve le moyen d’opérer le lifting du coeur coincé entre deux failles : l’écran du temps et l’espace du clavier. Mr James a le chant triste mais Dr Noël est le chirurgien des sourires (…)
1er juin 2010
Les arbres et les rochers se partagent la montagne de Nicolas Kurtovitch
La poésie de Nicolas Kurtovitch est une étrange rumeur, le bruit d’une île, la parole d’une terre partagée. C’est sûrement ce mélange entre conscience d’un exil et recherche d’une place juste qui fait que son écriture résonne tant en nous. Ce « nous » universel et pluriel qui nous interroge sans cesse dans notre quotidien singulier. C’est de cette matière qu’est faite la poésie de Nicolas Kurtovitch ? : une glaise où chaque homme trouve à façonner son quotidien pour construire son existence.
Né à Nouméa en (…)
1er juin 2010
La Tarodière de Denis Pourawa
Du premier au dernier texte, ce recueil se lit comme un seul jardin, une seule parcelle de terre, un lieu ouvert à la fécondité. Dans le Pacifique, le taro d’eau est un élément de l’humidité, une nourriture de bonne santé, un plant de partage et de consommation. Denis Pourawa nous laisse ici parcourir ses terres kanak où chaque pas, chaque plan sont une étape entre l’homme ancestral et l’homme inscrit dans son temps. Progressivement, l’évidence de l’action s’impose face à la contemplation. Denis Pourawa (…)
1er avril 2009
Le sphinx en feu d’énigmes de Frankétienne
Dans la nouvelle collection de Vents d’ailleurs : Pyromanie
Une spirale poétique de Frankétienne
Prix Prince Claus & Prix Union Latine pour l’ensemble de son oeuvre
« Initié dès ma naissance aux brûlures rougeoyantes du zinglin,
j’allais devenir beaucoup plus tard un artiste écrivain zinglindor,
massacrant allégrement les formes, les couleurs, la syntaxe et
les normes esthétiques traditionnelles. Dérangeur infatigable,
saccageant les remparts derrière lesquels (…)
1er avril 2009
Le sang visible du vitrier de James Noël
Dans le cadre de la nouvelle collection Pyromanie de Vents d’ailleurs.
Prix Fetkann 2008
"Un vent salé nous vient du large avec la poésie de James Noël.
Poésie toujours à double tranchant, sensuelle et tendre, violente et
douce, âpre et sensible, poésie généreuse, soucieuse d’avancer, de
partager le lot commun avec ses frères de peine, d’étarquer cette
voile déchirée, celle de l’espoir d’un monde meilleur, sans cesse
à construire et dont les mots du poète sont souvent les (…)
1er mai 2004
D’un pur silence inextinguible
avec les "Métamorphoses de l’oiseau schizophone", en huit mouvement, Frankétienne illustre l’esthétique fondamentale de la Spirale et le concept de l’écriture quantique où les mots sont traités à l’intérieur du texte comme des particules d’énergie sensuelle.
Poème
de l’instant
Simples merveilles
Il y a cet instant, juste avant l’heure, où
j’écris ici,
pour rien,
un petit matin.
Fraîcheur d’une plaine stoïque, le dedans d’un désir,
Là, oui, j’écris,
pour rien,
pour le moindre verbe,
comme Marcher,
Courir,
Lutter,
Pousser,
Tenir…
Qui nous garderait vivants.